Un jardin partagé est un jardin construit et cultivé collectivement par les habitants d’un quartier ou d’un village. La plantation et la cueillette y sont ouvertes à tout le monde. Les récoltes s'y font gratuitement, le seul engagement est de replanter derrière soi.
Les jardins sont fondés sur des valeurs (solidarité, convivialité, lien et partage) qui figurent dans la Charte des Jardins en Partage. Par ailleurs, l'usage de pesticide est déconseillé : les jardiniers sont encouragés à respecter la nature en plantant des engrais verts et en expérimentant des techniques de paillage et de compost.
Afin de promouvoir les jardins et de fidéliser leurs adhérents, de nombreuses animations y sont organisées : repas de quartier, spectacles, trocs de plantes...
On compte une trentaine de jardins partagés à Lyon, notamment grâce à l'appel à projets, lancé en 2009 par la ville, qui a pour but de soutenir financièrement les associations gérant les jardins. On compte parmi ces dernières « le passe-jardins » , qui contribue à la création et à l’animation d’une centaine de jardins partagés en région Rhône-Alpes.
Le nom “mère lyonnaise” désigne une cuisinière d’origine modeste, installé à son compte après avoir servi des grandes familles. Leur cuisine est composée de plats populaires mais aussi bourgeois, simples et raffinés ainsi que de spécialités lyonnaises telle que les quenelles, le gratin Dauphinois ou encore la poularde demi-deuil. Toutes ont en commun un caractère bien trempé et des spécialités qui ont fait leurs réputations.
Leur nom de Mères est apparu au XVIIIème siècle avec le restaurant de la Mère Brigousse (en 1759 au quartier Charpennes) et celui de la Mère Guy (à la Mulatière).
Les Mères lyonnaises sont un élément majeur du patrimoine culinaire lyonnais. Elles sont citées dans de nombreux textes du XXème siècle comme référence culinaire. On recense une trentaine de Mères à cette époque.
A partir des années 70, le phénomène des Mères s’estompe et laisse place à une génération de chefs et de cuisiniers masculins. Certains ont été leurs apprentis (par exemple, Paul Bocuse a été l’apprenti de la mère Filloux) ou leur descendant (Georges Blanc est le petit fils de la Mère Blanc). De nos jours les établissements tenus par les mères ont étés fermés ou repris par des hommes.
La dernière représentante des Mères lyonnaise est Paulette Castaing (à Condrieu). Quelques noms de mères célèbres: Guy, Brazier, Fillioux (1ère femme à recevoir trois étoiles pour ses deux restaurants au guide Michelin en 1933), Bizoler, Jean, Brigousse...
«Le véganisme est le mode de vie qui cherche à exclure, autant que faire se peut, toute forme d'exploitation des animaux, que ce soit pour se nourrir, s'habiller, ou pour tout autre but. »
Définition officielle de la Vegan Society.
Une personne végane est une adepte d’un mode de vie qui consiste à exclure tout produit d'origine animale de son alimentation, et de ne consommer (code vestimentaire, cosmétiques...) que des produits affranchis de toute exploitation animale.
Il existe également la variante "vegan straight edge », un peu plus extrémiste puisqu’elle condamne aussi la consommation de drogue et d’alcool.
Le terme français véganisme vient de l'anglais veganism qui est lui-même un dérivé du mot vegan désignant le mode de vie végétalien. En français il est convenu d'adapter les termes vegan/vegans en végane/véganes.
On estime aujourd'hui à plus de 525 millions les personnes ne mangeant ni chair animale ni oeuf sur Terre : 40% de végétariens et végétaliens en Inde sur la totalité de la population, de 2 à 5% aux Etats-Unis, en France ou en Chine, 6 à 10% au Brésil ou en Allemagne.
En France on estime à 2 millions de personnes ayant fait le choix de ne pas consommer les animaux dans leur quotidien (population de végétariens, végétaliens et véganes confondus).
- 2 fromages blancs en faisselle (gros pot d’un kg)
- une demie échalote
- 20 g de ciboulette
- un demi dl de vin blanc sec
- 2,5 dl de crème fraîche
- sel, poivre
- Bien égoutter les fromages blancs.
- Eplucher et hacher finement l’échalote et émincer finement la ciboulette.
- Mélanger les fromages blancs, l’échalote et la ciboulette avec une spatule en bois (et non
pas avec un fouet) car ce mélange ne doit pas être lisse.
- Ajouter le vin blanc, le sel et le poivre. Mélanger avec la spatule.
- Battre la crème très froide et toujours avec la spatule en bois mélanger la crème au reste
de la préparation.
- Parsemer le dessus de la cervelle de canut avec le reste de la ciboulette.
La cervelle de canut doit être servie très froide. Elle peut être accompagnée avec du pain de seigle ou du pain de campagne.
Elle est généralement servie à la fin du repas, mais elle peut aussi être présentée en apéritif avec des légumes crus à tremper dedans. Elle convient très bien lors d’un buffet.